mercredi 3 octobre 2012

Jour 1 - L'arrivée à Oslo


Nous étions quatre ce jour-là

Mona, Samir, Michel et moi
Débarquant alors à Oslo un lundi lumineux du mois de septembre

Quatre personnages en quête de renouveau 
Quatre personnages en quête d’harmonie
Chacun son histoire
Chacun son souci
Des désirs qui se croisent
Des moments de rencontre
Nous partageons la même maison
Portés par les mêmes vents
Nous naviguons vers le même port
Chacun son bateau.

Øyvind nous attendait
Fidèle au rendez-vous, plein d'entrain
En route pour la gare, Lillyhammer et puis Øyer...


1 –  Øyer – mandag

Une grande commune tranquille nichée au milieu d’une grande vallée qu’on appelle la Gudbrandsdalen
Située dans le comté d'Oppland à l’Est du pays
Deux rivières l’encadrent
Qui coulent et murmurent et grondent et deviennent torrents
Et font vibrer la terre
Jusque chez soi, jusque sous nos pas…
Ce pays n’est-il pas le pays aux mille et un lacs et torrents
Cascades et chutes d’eau ?
Le train qui nous emporte distraits et silencieux d’Oslo jusqu’à Øyer
Longe  un grand lac qui n’en finit pas de se prélasser et de creuser l’espace sur plus de 100 kilomètres…
C’est le lac Mjøsa (prononcer Mieussa), le plus grand de Norvège.
Les gens peuvent naviguer sur ses eaux, mais aussi nager et pêcher à la ligne.
Dès notre premier jour à Øyer, nous avons croisé des chalutiers en train de faire briller et de bichonner la coque vernie de leurs embarcations…

Øyer              
Une route intérieure qui serpente, bordée de talus
Avec des  collines et des pics qui se profilent du côté Est du comté
Un paysage vallonné émaillé de fermes en rondins et de pavillons forestiers
Où se promènent élans, gazelles, rennes, lièvres et écureuils peu farouches
Où vaches brunes et moutons blancs ne se disputent pas l’herbe verte
Il y en a pour tous …
Et au milieu mais en contrebas
Entourée de maisons en bois aux toits en pente de briques rouges ou grises
Bordée par une large rivière tourbillonnante,
La Gudbrandsdalslaugen,
La rivière Lågen (mot vieilli du norvégien qui signifie « lieu où l’on se garde propre »)

Au milieu donc, au bout d’une longue allée pentue
Une grande maison de dieu animée par un homme de dieu
La maison d’Øyvind
Une demeure aux cent et une pièces
Entourée d’un bois touffu, d’un verger et d’une pelouse  
Où Øyvind avait hissé le drapeau de la Norvège pour saluer notre venue
 Nous voilà arrivés chez lui au presbytère d'Øyer.


  

















C’est la demeure d’Øyvind, le presbytère d’Øyer.Elle relève du diocèse de Hamar.
Samir se promène devant l’entrée…
La maisonnette rouge  à l’arrière est le lieu où l’on remise le bois de chauffage.
Parfois, ce type de maisonnette est réservé aux oiseaux…
            

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